Les choses semblent se compliquer pour le président de l’UFC, dans la tourmente depuis la diffusion d’une vidéo le montrant en train de frapper sa femme.
Président de l’UFC depuis plus de deux décennies, Dana White est un personnage emblématique de l’organisation, qui ne fait pas toujours l’unanimité auprès du grand public. Connu pour ses prises de position controversées et sa propension à insulter ses détracteurs, le président de l’organisation connait une bien mauvaise passe depuis la mise en ligne de cette vidéo incriminante.
Dana White slapping his wife up in a night club🤯 pic.twitter.com/CAJXX1kCB7
— FullCombat (@FullCombat_) January 3, 2023
Le big boss de l’UFC est depuis revenu plus en détails sur ce qu’il qualifie « d’incident » dans une interview accordée au média américain TMZ.
« Ma femme et mois étions de sortie pour le nouvel an, et ces faits ont malheureusement eu lieu. Nous avions tous les deux beaucoup bu, mais ça n’excuse rien. Ca fait des années que je n’ai de cesse de répéter que rien ne justifiait la violence envers une femme, et voilà qu’aujourd’hui, j’en viens à discuter de ce sujet sur TMZ. Ma femme et moi sommes mariés depuis près de trente ans, et nous nous connaissons depuis que nous avons douze ans. Nous avons évidemment connu des hauts et des bas, nous avons eu trois enfants ensemble […] Nous nous aimons. » s’était maladroitement excusé White, recevant le soutien d’une partie des fans.
« L’heure est venue de renvoyer M. Dana White de ses fonctions… »
Si certains se disent prêts à pardonner au président de l’UFC, estimant que ce dernier n’avait fait que répondre aux coups portés par son épouse, certains sénateurs américains ne semblent pas de cet avis. La sénatrice de la Californie Nancy Skinner a en effet cosigné avec 17 sénateurs une lettre ouverte adressée à Endeavor, la compagnie mère de l’UFC, exigeant le départ de Dana White de la présidence de l’organisation.
« Depuis la diffusion de la vidéo, vous avez choisi d’opter pour le silence. Votre silence en dit long, et comme vous l’écriviez vous-même il y a quelques années, « le silence et l’inaction ne sont pas des des options ». Nous vous invitons à prendre des mesures au plus vite. […] Le représentant d’une organisation sportive de premier plan ne peut pas affirmer être pour la sécurité des femmes et être vu en train de frapper sa femme en public. Votre hypocrisie est sans limite. Tout cela a assez duré. Il est temps de congédier M. Dana White de ses fonctions, afin de lui permettre, à lui et sa femme, de se faire aider. » peut-on lire notamment dans cette longue lettre, disponible en intégralité ici (en anglais).
Simple menace ou véritable revendication ? Difficile de dire pour le moment si un tel appel sera suivi de sanctions concrètes.