En dépit de leur rivalité intense et de l’animosité entre les deux hommes, Daniel Cormier est convaincu que Jon Jones reste une personne respectable.
Daniel Cormier et Jon Jones : deux noms qui resteront éternellement liés dans la mémoire collective. Au coeur de l’une des rivalités les plus tenaces du sport, les deux combattants ont franchi les limites plus d’une fois. En 2014, Jones avait poussé les choses encore plus loin en proférant des menaces de morts sérieuses à l’égard de son futur adversaire, déclarant hors caméra qu’il allait « tuer Cormier » si ce dernier mettait à exécution sa menace de « lui cracher au visage ».
Depuis, Cormier s’est reconverti commentateur pour l’UFC, interviewant régulièrement les combattants dans l’octogone après leur combat. L’ancien double champion de l’organisation était donc présent au bord de la cage lorsque son ancien rival s’est imposé face à Ciryl Gane lors de l’UFC 285 début mars.
Des retrouvailles que beaucoup annonçaient glaciales, et à en croire Cormier, les deux anciens ennemis ne semblent pas prêts d’enterrer la hache de guerre.
« Tout le monde pensait que j’étais dégoûté qu’il ait remporté son combat. Mais c’est juste que j’étais un peu abasourdi par cette victoire » a recontextualisé Cormier. « Après le combat, il ne m’a pas adressé un sourire, rien. Ca prouve qu’il n’est pas vraiment prêt à passer à autre chose » a poursuivi l’ancien champion, qui en a profité pour revenir plus en détails sur sa relation avec Jones.
Le joli geste de Jones à l’attention de Cormier
« Quand notre rivalité était à son paroxysme, on s’en est pris à nos familles respectives pendant notre trash talk. Mais […] quand ma mère est décédée, il m’a envoyé un message. Je t’assure. Après tout ce qu’il s’était passé entre nous, tout ce qu’on s’était dit, j’ai apprécié ce geste de sa part » a révélé Cormier, avant de conclure, indulgent : « Il a quand-même un bon côté, même s’il n’est pas évident à première vue. Personne n’est parfait, tout le monde a déconné à un moment ou un autre. C’est pour ça que je ne m’en suis jamais pris à lui quand il était au fond du trou. J’espère qu’il continuera à avancer dans le droit chemin. »