Le combattant français se dit prêt à combattre dans les catégories supérieures si une opportunité venait à se présenter.
Abdoul Abdouraguimov est probablement l’un des combattants les plus appréciés du MMA français. Celui que l’on surnomme le Lazy King s’est rapidement fait connaitre en raison de sa personnalité décalée en dehors de la cage. Dans la cage, ses soumissions spectaculaires et son niveau au sol exceptionnel lui ont permis d’attirer l’attention du public et de différentes organisations. Après un passage à l’Ares qui l’aura vu devenir le premier double champion de l’organisation, Abdouraguimov a signé avec le PFL à l’été 2023.
Dans le dernier épisode Graille’n’Fight de Culture MMA, le combattant français est revenu plus en détails sur les coulisses de sa signature au PFL, l’échec des négociations avec l’UFC et ses projets à venir au sein de sa nouvelle organisation.
A propos de sa non-signature à l’UFC
« Ne pas signer à l’UFC, c’était un peu frustrant. Ce qui m’a frustré, c’est qu’on parle toujours de ça, qu’on me fasse une promesse, tout ça. On a eu beaucoup de hauts et de bas, tu avances, tu freines…et après au final, rien. Ca nous a un peu cassés. Mais à part ça, je ne suis fâché contre personne. On a eu d’autres opportunités avec le PFL, et au final, c’est encore mieux que ce qu’on avait imaginé ! »
A propos de la différence de traitement entre le PFL et les autres organisations
« La principale différence avec les autres organisations, c’est surtout d’un point de vue médiatique. Le PFL est plus sur une échelle mondiale. Les autres organisations, comme le Brave et même Ares, elles sont très bien structurées, il y a des très bons combattants, mais étant donné que le PFL est une organisation américaine, elle a une portée plus mondiale. C’est ça qui change vraiment par rapport aux autres organisations. L’aspect financier et l’aspect médiatique, ce sont les deux principales différences. »
A propos d’un combat dans une autre catégorie
« Les 84 kilos, ce n’est pas ma catégorie. Ils sont trop lourds pour moi. Déjà en welterweight (77 kg), ils sont déjà un peu plus lourds que moi, alors en 84 kg, c’est encore pire. Ils ont plus d’allonge […], mais je bosse dur, et je suis toujours ouvert à combattre en 84 kg pour des combats spéciaux. Même en poids lourds ! Moi je suis toujours chaud ! (rires). S’il y a un super fight ou un évènement intéressant, je suis ouvert à tous les combats. Je m’entraine pour être un combattant, pas pour esquiver et avoir peur. »
A propos du combat Baki – Doumbe
« Ce n’est pas un combat évident à pronostiquer. Cédric Doumbè sait très bien gérer. Son poids fort, ce n’est pas juste le pied poings. Il a une grande expérience grâce au kick-boxing, et tous ces aspects là jouent aussi. Savoir combattre correctement à l’entrainement, c’est une chose. Mais une fois en combat, gérer l’ambiance de la salle, la pression de l’adversaire, c’est autre chose. Et Cédric a cette expérience. »
« C’est le moment idéal pour faire ce combat, aucun des deux n’a de défaite à son palmarès. Les deux sont déjà très suivis sur les réseaux. Baki a moins de combats que moi mais il m’a déjà dépassé sur les réseaux, Doumbè pareil. »
Abdoul Abdouraguimov sera de retour dans la cage jeudi 7 mars, à l’occasion du PFL Paris. Actuellement sur une série de sept victoires consécutives, le combattant de 28 ans ne compte qu’une seule défaite à son palmarès. Connu pour son grappling offensif et ses soumissions improbables, Abdouraguimov s’est imposé par soumission à 12 reprises. Son palmarès compte 17 victoires pour une seule défaite.
(merci à Anes de Culture MMA !)